A l'occasion de la cérémonie de passation de service entre le DG sortant Seyni Ndao et son successeur Alpha Bayla Guèye, le Secrétaire Général de l'Office des Forages Ruraux a rendu, au nom du personnel et en son nom propre, un vibrant hommage à M. Ndao qui part à la retraite. En intégralité, le discours de Amadou Bèye Ndiaye.
"Monsieur le Président du Conseil d’Administration
Messieurs les Directeurs généraux,
Monsieur le Conseiller Technique du DG,
Messieurs les Directeurs,
Mesdames, Messieurs les invités,
Chers collègues.
Il n’existe aucune image qui parle plus au cœur que cette cérémonie qui nous réunit ce matin. Pour ma part, je mesure l’insigne honneur qui m’est fait lorsque je prends la parole pour exprimer la joie de notre famille, ma joie sincère d’être tous ensemble les maillons d’une ceinture de mains fraternelles, que Messieurs les Directeurs Généraux Lansana Gagny Sakho et Seyni NDAO ont inlassablement tissés.
En organisant cette cérémonie de présentation de passation de service, d’adieu, que dis-je d’au revoir, l’OFOR, dans toutes ses composantes, souhaite rendre un hommage mérité à Monsieur Seyni NDAO en lui manifestant son estime et le respect pour le modèle de travail qu’il représente, mais surtout combien il entend lui dire sa fierté de travailler sous ses ordres et de se projeter dans le modèle d’homme, de manager qu’il représente.
Mesdames, Messieurs,
Monsieur NDAO est comme un solide timonier, à la barre de ce navire (OFOR) parfois tangué par les eaux troubles des marées hautes de l’hydraulique rurale mais qu’il a magnifiquement fait voguer, pendant trois ans et demi vers un rivage de fierté.
Cette fierté légitime qui éclaire le front de beaucoup de personnes et qui explique la présence massive d’honorables invités, est toute entière car vous n’avez cessé, j’en suis témoin, de vous surpasser en travaillant nuit et jour pour régler les problèmes quotidiens et stressant de manque d’eau en milieu rural. Pour le travail que la Nation que vous a confié mais aussi pour le social et cela j’en suis aussi témoin ; vous avez redressé le front de parents, d’amis et autres connaissances que la vie a voulu forcer à le baisser.
Cette générosité à nulle autre pareille que les honnêtes hommes vous connaissent, est consubstantielle à votre personne. Elle n’est pas feinte, elle n’est pas circonstancielle, elle n’est pas à géométrie variable. Elle est pour tous et il en est ainsi pour tous ceux qui vous ont rencontré sur votre chemin.
Monsieur le Directeur Général NDAO, vous avez payé moult fois payé, en catimini, le petit déjeuner aux femmes de ménages du service, les frais de scolarité et de formation de votre frère, aujourd’hui Maire de votre commune et l’avez aidé à avoir un emploi ;
Les désidératas et autres besoins de votre vieille maman n’ont jamais attendu une journée sans être satisfaits tellement vous vous souciez d’elle. La même attention a toujours été portée de votre Papa qui en reconnaissance de votre bonté et de votre attention et pour sa marque de gratitude, de sympathie, de considération et d’estime pour son propre fils qu’il donna votre nom à son autre fils, votre petit frère, cadet de la famille. C’est inédit. C’est un exemple qui reflète à merveille votre personne.
Votre cheminement est un véritable layon lumineux que tracent cette générosité légendaire et cette bonté hors normes qui ont fait que vous n’êtes heureux que lorsque ceux qui sont avec vous le sont d’abord. A ce point nous pouvons affirmer sans risque d’être démenti par qui que ce soit, que ta devise pourrait être sans contestation aucune : « Le bonheur des autres d’abord ! ».
Face aux problèmes des autres, vous cessez d’être vous-même, tout entier occupé que vous êtes à les solutionner, à les régler. Ceux qui ne vous connaissent pas peuvent croire que cela ne date que de récemment. Qu’ils se détrompent.
Monsieur NDAO, votre bourse d’étudiant et votre salaire ont toujours été partagés avec ceux qui vous soumettaient leurs problèmes, que vous les connaissiez ou pas.
Parmi les témoignages que j’ai recueillis sur vous, il en est un que je tiens à vous rappeler tant il m’aura marqué.
DG, c’est avec votre bourse que vous avez construit le bâtiment familial que vous avez par la suite acheté de la famille pour l’offrir à ton jeune frère resté à votre village de Khelcom Birane que vous vous lovez dans la quiétude et la paix. Khelcom sama deukk, ça vous parle.
C’est avec cette image d’homme modèle mais aussi travailleur que vous n’avez de cesse d’œuvrer au quotidien dans la sérénité des cœurs et des esprits de manière inclusive et participative durant ces trois années et demie passées à la tête de l’OFOR pour arriver à :
- Porter le parc à 2088 forages qui était à 1593 à la création de l’OFOR
- Démarrer 3 DSP sur le 4 fonctionnelles
- Terminer le PUDC 3 avec maestro et baraka dans les délais accordés
- Renforcer le personnel 55 en 2017 à 71
- Lansana, votre prédécesseur tout aussi méritant, a ses iles du Saloum, vous avez vos iles de la Casamance.
Et sans être exhaustif, Tout ça en façonnant l’OFOR de vos mains périssables comme disait André Malraux, en initiant, en concevant, et démarrant la construction d’un siège neuf.
Vous avez aussi offert à son personnel
- des billets à la Mecque,
- une subvention de 10 millions à la COFOR,
- des cadeaux de noël à leurs enfants,
- des subventions pour l’organisations de leurs activités,
- etc…
- une étude salariale en vue d’une amélioration de leurs rémunérations
Vous avez rendu au personnel ce qu’il a accompli pour vous. Nous vous disons
Merci et vous souhaitons une retraite paisible et bien dorée.
C’est le même style de management que nous attendons de vous Monsieur le DG Guèye, avec certainement votre touche personnelle.
Nous vous exprimons nos félicitations et vous souhaitons la bienvenue dans la famille car OFOR en est une.
Il n’y a pas de raison que le même engagement, la même détermination et le même climat de travail ne puissent continuer dans le même sillage tracé par vos prédécesseurs.
Je vous remercie de votre attention"