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Le Gouverneur de Tamba au DG de l'OFOR : «C’est un DG compétent, rigoureux et engagé… »


28/07/2017

Le gouverneur de la région de Tambacounda, El hadji Bouya Amar se dit très satisfait des ouvrages hydrauliques réalisés par l’Office des forages ruraux dans sa circonscription. Suffisant pour louer les performances du Directeur général de l’OFOR, Lansana Gagny Sakho. Pour lui, le patron de l’OFOR est un homme compétent, rigoureux mais aussi engagé à régler les problèmes de l’accès à l’eau potable des populations.

La révolution en marche à travers la vision, «Un foyer, un point d’eau potable» se matérialise de plus en plus sur l’ensemble du territoire sénégalais. Et comme tant d’autres, c’est le gouverneur de la région de Tambacounda qui donne les bonnes notes au Directeur général de l’Office des forages ruraux. El hadji Bouya Amar a profité de son discours lors de la cérémonie de pose de la première pierre du second château d’eau de Koumpentoum, le 21 juillet dernier, pour dire sa satisfaction à l’OFOR, notamment son Dg Lansana Gagny Sakho. «Je prends à témoin devant toute la population de Koumpentoum, certes, ce n’est pas de coutume qu’on remercie nos autorités, mais je tiens vraiment à remercier le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, le Secrétaire d’Etat à l’Hydraulique rurale et le Directeur général de l’Office des forages ruraux. Ils n’ont ménagé aucun effort, je dis bien aucun effort, pour régler ces questions-là. Particulièrement le Dg de l’OFOR avec qui j’ai beaucoup échangé sur la réalisation de ce deuxième château d’eau», dit-il avant de rappeler, «je vais même vous raconter ce qu’il m’a dit, ‘Monsieur le gouverneur, on s’est parlé pour la dernière fois par rapport au deuxième de Koumpentoum, mais je peux vous assurer que dans deux mois on va venir lancer les travaux’. Et for heureusement d’ailleurs, on n’est même pas arrivé au terme de ce délai. Avant deux mois, nous sommes là pour lancer le deuxième forage de Koumpentoum».

En effet, le gouverneur Amar satisfait, loue les efforts consentis par le Dg de l’OFOR pour améliorer les conditions de vie des populations à travers l’accès à l’eau potable. «Il fallait que je le dise pour louer sa compétence, sa rigueur mais aussi son engagement à régler cette question de Koumpentoum. Aujourd’hui, il a annoncé dans cinq mois nous serons encore là pour mise en eau de ce joyau qui va une bonne fois pour toute régler l’alimentation en eau de Koumpentoum».

L’eau a un coût…les Asufor n’ont pas rempli…

Le gouverneur de Tamba a profité de la tribune pour appeler aux bénéficiaires à payer l’eau. «L’eau c’est la vie. Mais, l’eau a un coût aussi. Le meilleur service que les populations peuvent rendre à l’Etat et aux partenaires c’est de tout faire pour satisfaire à leur obligation qui est de payer l’eau», souligne M. Amar qui n’a pas manqué d’évoquer la gestion des forages. Selon lui, «l’Etat l’a bien compris. Aujourd’hui, quoi qu’on dise, le constat est là et le bilan est très clair. Vraiment, les Asufor n’ont pas rempli le rôle initial qui leur avait dévolu. Et comme l’Etat a l’obligation d’assurer l’alimentation en eau des populations, il se devait de prendre des mesures. L’Etat a opéré une grande réforme au niveau de l’Hydraulique rurale. Aujourd’hui, nous saluons l’arrivée de l’OFOR qui est en train de régler les problèmes», fait-il remarquer.

Cependant, «il nous revient nous populations, élus locaux et autorités administratives de tout faire pour que cette réforme puisse réussir sa mission. Il n’est plus question qu’on laisse les mauvaises pratiques revenir par la petite porte. C’est qu’il a eu quelques errements au niveau de la gestion mais depuis un ou deux ans, il y a eu un effort de redressement qui a été piloté par le préfet de Koumpentoum. Aujourd’hui, les comptes sont entrains d’être redresser pour une meilleure gestion des forages de Koumpentoum. Nous allons prendre toutes les mesures nécessaires pour que ce deuxième forage entre dans ce système où l’eau sera gérée de manière très rationnelle, très rigoureuse et chacun aussi puisse donner sa propre participation», dixit El hadji Bouya Amar.