Dans son discours prononcé, à l’occasion de la cérémonie de passation de service entre le Directeur Général sortant, Seyni Ndao et son successeur, le Président du Conseil d’Administration de l’Office des Forages Ruraux (OFOR) est revenu en large sur les nombreux dossiers qui attendent sur la table d’Alpha Bayla Guèye.
« Le slogan de l’OFOR ‘Un foyer, un point d’eau potable’ est devenu une réalité dans beaucoup de zones rurales et cet acquis est à consolider et à étendre sur l’ensemble du territoire », a, d’emblée, rappelé Dr Paul Sène qui, par cette même occasion, revient sur quelques dossiers phares auxquels le Directeur Général entrant devra s’attaquer.
« Je peux citer entre autres et dans le désordre : le renforcement des ressources humaines ; le reclassement de l’OFOR à la catégorie 1 ; la construction du nouveau siège de l’OFOR à Diamniadio ; la sécurisation de l’approvisionnement en eau potable de la ville de Touba ; la mise en place d’une politique agressive de maintenance préventive à laquelle tient beaucoup le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement Monsieur Sérigne Mbaye THIAM ; la création d’un laboratoire d’analyses pour l’amélioration de la qualité de l’eau ; l’évaluation de la réforme sur l’Hydraulique rurale et la liste n’est pas exhaustive », a déclaré Dr Sène, tout en rassurant ce dernier à compter sur un personnel « qui allie compétence, abnégation et dévouement dans le travail ».
A l’endroit du DG sortant, « vous avez pris à bras le corps votre fonction de Directeur Général et avez donné le meilleur de vous-même pour un fonctionnement optimum de l’institution. Par vos relations personnelles, vous avez plusieurs fois débloqué des situations difficiles pour permettre à l’OFOR de continuer à bien fonctionner ».
Autrement dit, poursuit-il, « vous avez initié de grands projets auxquels vous teniez beaucoup. Je n’en citerai que la construction du siège de l’OFOR à Diamniadio et pour lequel vous répétiez souvent que ces réalisations sont destinées aux futures générations de travailleurs de l’OFOR. Une vision ne pouvez être plus généreuse et futuriste, tant l’institution est trop à l’étroit dans son siège actuel et ses services dispersés ».